• Curé Doyen de Varilhes
  • Chanoine honoraire de Pamiers
  • Ancien vicaire de Saverdun
  • Ancien curé de Miglos

Il naît le 1er mars 1863 à Gestiés (Ariège) et pas à Siguer comme indiqué dans l’hommage
Sabas Maury est nommé curé de Miglos le 19 Janvier 1890
Il sera le curé de Miglos de 1890 à 1906 (Arquizat, Norgeat 1901).

Il est nommé le 24 Août 1906 curé doyen de Varilhes.
Il y décèdera le 26 Novembre 1923 à l’âge de 61 ans et 37 ans de sacerdoce.
Il est inhumé à Varilhes.

Père

Jean Baptiste MAURY
Instituteur à Gestiès, puis à Sem (09).
Né le 10 décembre 1840 – Siguer, 09220.
Décédé à l’âge de 92 ans, le 15 février 1933 – Saint Lizier, 09190.
Inhumé – Siguer, 09220.
Parents:
– Michel Laffirre MAURY 1806
– Marie Leichert CARBONNE 1809-1847

Mère

Marie Honorine Adeline PIQUEMAL
Ménagère
Née le 1er novembre 1834 – Saurat, 09400.
Décédée à l’âge de 84 ans, le 13 mai 1919 – Siguer, 09220.
Inhumée – Siguer, 09220.
Parents:
– Jean Georges PIQUEMAL 1804
– Victoire (Delphine) JAUZE BALOY 1809

Fratrie

6 enfants :
– Sabas Jean-Marie Aubin 1863-1923
– Blanche 1865-1895
– Ernest Emmanuel Auguste 1867- 1877
– Honorine 1870-1936
– Paul Charles Louis 1871-1918
– Michel Auguste Joséphin 1874-1938

Registre acte de naissance

L’an mil huit cent soixante trois le deux mars à huit heures du matin devant nous Marfaing Simon Maire officier de l’état civil de la commune de Gestiès canton de Vicdessos Département de l’Ariège est comparu Monsieur Maury Jean Baptiste Instituteur communal âgé de vingt deux ans demeurant à Gestiès lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin qu’il nous à déclaré être né en cette commune dans la journée de hier à dix heures du soir, de lui comparant et de Marie Honorine Adeline Piquemal ménagère âgée de vingt six ans demeurant à Gestiès son épouse légitime et auquel il a déclaré vouloir donner les prénoms de Sabas –Jean Marie Aubin ; les dites déclarations, et présentations faites en présence de Marfaing Jacques âgé de trente deux ans et de Marfaing Jean Raimond âgé de trente et un ans l’un et l’autre cultivateurs demeurant à Gestiès, et le père et le premier témoin ont signé avec nous le présent acte de naissance non le second pour ne savoir après qu’il leur en a été donné lecture.



En 1892, Sabas Maury, fait construire à Arquizat une seconde sacristie jouxtant celle, trop exiguë, qui existait déjà et à laquelle on accédait depuis la chapelle Saint Blaise (ancienne chapelle seigneuriale), située dans l’absidiole de droite.

La même année la paroisse de Norgeat est supprimée ( 1er décembre 1892). Suite aux protestations, l’évêque de Pamiers cède et nomme un nouveau prêtre : Jean-Baptiste Mazenc prend ses fonctions le 7 août 1898 et les quitte le 31 janvier 1901.
C’est l’abbé Sabas Maury qui lui succède et qui prend définitivement en charge l’Église de Norgeat.
En 1906 le curé Sabas Maury refuse de prêter son concours au percepteur de Tarascon venu dresser «l’inventaire des biens de la Fabrique d’Arquizat et de Norgeat» en application de la loi du 9 décembre 1905, relative à la Séparation de l’Église et de l’État.
A Norgeat cet inventaire est dressé le 26 février 1906 par Ernest Chausson, percepteur de Tarascon, en présence de Pierre Crastres, président du bureau des marguilliers et du conseil de fabrique de Norgeat.
A Arquizat le 27 février 1906 c’est à Camille Toussaint, président du bureau des Marguilliers, que revient ce triste privilège.


Qu’est ce que la Fabrique ?
La Fabrique était le conseil qui administrait les biens de l’église. Le curé et son vicaire en étaient bien sûr membres de droit. Ils étaient secondés par les Marguilliers (ou Fabriciens), suivant l’époque ou la région), renouvelés en principe chaque année. Ces paroissiens «prêtaient serment, devant la croix, de fidélité et de zèle au service de l’église».
Dans un texte de 1664 on lit: «selon la coutume, le curé à la fin du prône, le dimanche précédant le jour de Noël, la liste des marguillers de l’église de Miglos, qui durent entrer en office»
A Miglos, au XVIIIe siècle, les Marguilliers étaient élus lors de la messe du Jour de l’An, fête de la Circoncision.
Au XIXe siècle, cette cérémonie se déroulait le jour dit de Quasimodo (en avril). On désignait ainsi 5 ou 6 Marguilliers.


Le panneau Sabas Jean-Marie Aubin MAURY en pdf