Pierre Waldeck-Rousseau, auteur de la loi du 1er juillet 1901, rêvait que les associations rapprochent les hommes, leur apprennent à se connaître et substituent à l’égoïsme individuel la loi féconde de la fraternité. Avait-il vu juste ?
Si l’on se réfère à la réponse faite par les associations à l’invitation de Marie Masdieu, maire de Miglos, qui a voulu les réunir afin que chacune s’exprime et qu’à terme il puisse y avoir mutualisation et complémentarité des compétences, on peut penser qu’on en est proche. Il est incontestable que la démarche militante et bénévole des présidents d’associations, qui à leur tour drainent celle de leurs membres, est un atout majeur pour la société civile et la commune perdrait une grande part de son dynamisme si elles ne s’y étaient pas implantées car, disons-le, elles sont un moteur du progrès humain.
Que serait la destinée des deux joyaux communaux, l’église romane d’Arquizat et le château de Miglos, sans la pugnacité des présidents, pour la première une association de quarante années et d’une trentaine pour la seconde ?
La pérennité de l’association Camstec, succédant à un centre de vacances créé en 1973, gérant une académie d’été et actuellement une école de musique drainant, de Foix à Ax-les-Thermes, en passant par Auzat, des amateurs de musique et de chant. Le comité des fêtes et l’ACCA, qui chaque année à date fixe rassemblent pour l’un vacanciers et habitants autour de la fête locale et pour l’autre un nombre toujours plus grand de chasseurs.
Enfin, la dernière née, il y a deux ans environ, l’association Panorama,
dont un des buts est de réhabiliter les cabanes de montagne, comme
celle de Balledreyt, sur le parcours du GR 10.
Aussi est-ce dans une
perspective de fédérer que Marie Masdieu, consciente de leur impact, a
voulu réunir, encourager afin que toutes ces forces continuent à être un
fer de lance du développement de la commune, ce à quoi tout le monde a
semblé solidairement attaché.
publié le 08/11/2014 LA DÉPÊCHE